Relevez le Défi Chaîne de vie au mont Bellevue!

Je suis Antoine Bélanger, 28 ans, policier depuis plus de 5 ans. Avant mon arrivée au sein du Service de police de Sherbrooke, j’ai travaillé trois ans au SPVM. 

Une des motivations m’ayant poussé à devenir policier était la possibilité d’aider concrètement les gens et de répondre « présent » lorsqu’ils en avaient besoin. À plusieurs reprises, je me suis demandé qu’est-ce que je pouvais faire pour les soutenir davantage? Comprenant ce que cela représente quand un membre d’une famille éprouve des problèmes de santé importants qui mettent sa vie en jeu, je ne pouvais pas rester les bras croisés et ne rien faire. Lors de mon passage au SPVM, je me suis donc impliqué comme bénévole pour le transport d’organes.

Cela m’a permis de comprendre à quel point ce travail bénévole fait une différence dans la vie des gens. Plusieurs personnes en attente d’une greffe se croisent les doigts et espèrent recevoir l’appel un jour ou l’autre. Le moment venu, tout est une question de secondes. Et pour que cela arrive, des personnes doivent répondre à l’appel peu importe le moment ou la météo.

L’expérience acquise aujourd’hui confirme que notre travail, notre implication et notre temps de réponse fait vraiment la différence. C’est pourquoi je suis heureux de faire partie de cette chaîne de la vie. Cela m’a fait réaliser que la vie est fragile et qu’il est important d’en profiter avec tous nos êtres chers.

Rappelons-nous que cette chaîne de la vie implique un grand nombre de professionnels pour que le plus de vies soient sauvées : médecins, infirmières et infirmiers, policières et policiers, pilotes d’avion, ambulancières et ambulanciers et j’en passe. Travaillons ensemble et impliquons-nous tous pour faire une réelle différence!

Merci de vous joindre à moi le lundi 14 octobre prochain ou de faire un don à mon équipe : Service de Police de Sherbrooke.

La montagne, c’est un défi, mais c’est un défi qu’on a choisi!
De ce choix découle une préparation minutieuse et de longue haleine si nous voulons atteindre le sommet. Toutefois, le sommet n’est pas toujours possible, il y a des variables qu’on ne contrôle pas.Mais ce que nous pouvons faire, nous devons le faire, personne ne peut le faire à notre place.

Ce qui appartient au grimpeur :

• La volonté, le désir de se surpasser, la disciple dans l’exercice physique, l’apprentissage des techniques de grimpe
• Le désir de travailler en équipe, être bon joueur, penser au bien du groupe, être un bon leader ou un bon « suiveux »… comme on dit.

Une fois les préparatifs accomplis, c’est un départ. La montagne n’est pas une course de 100 m sprint, c’est un marathon de plusieurs jours, dépendant de son dénivelé. Plus elle est haute, plus c’est long, et on doit parfois reculer (redescendre) pour mieux avancer (ce qu’on appelle les paliers d’altitude). 

Peut-on faire un parallèle avec les receveurs d’organes? Assurément. Cependant, la maladie n’est pas un choix, elle nous arrive dessus comme un bulldozer! Elle nous prend par surprise, ça, la montagne le fait aussi… avec sa météo instable et ses crevasses sournoises.

La maladie n’est assurément pas un sprint, mais un marathon de plusieurs années à l’occasion. Elle est aussi entourée d’une équipe de spécialistes de toutes sortes : médecins et infirmières pour l’aspect physique; papa, maman, fratrie, grands-parents et amis(es) font tous partie du support moral qui est nécessaire « on the long run ». 

Celui ou celle qui attend un greffe, attend avec espérance, celui ou celle qui débute une montagne espère y atteindre son sommet. L’espérance est ce qui nous fait tous avancer… sinon, nous resterions tous couchés…

Marcher aujourd’hui ensemble pour Chaîne de vie est source d’espérance. La vie, c’est aujourd’hui ce qui nous unit.