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Pas tout à fait comme les autres, l'histoire derrière Chaîne de vie est ponctuée de synchronicité et marquée par la générosité et l'altruisme. C'est une histoire d'espoir.

première partie

Tout a commencé il y a plus de 15 ans quand un jeune Ontarien, Kristopher Knowles, a livré un témoignage devant une classe d’anglais de deuxième secondaire. Kristopher participait alors à une campagne de sensibilisation à la rareté des dons d’organes. En attente d’un foie, il parcourait le pays comme porteur du flambeau : Torch of Life. Une élève, Josianne Sirois, fut particulièrement touchée par son message. Une graine venait d’être semée...

Deux ans plus tard, la Fondation Step-by-Step lançait un concours à travers le Canada afin d’inviter les élèves à trouver une façon de sensibiliser les jeunes au don d’organes. Josianne a fait part à son enseignante de son désir de créer un site Web pour sensibiliser les jeunes aux difficultés de ceux qui sont en attente d’une greffe. Lucie Dumont a tout de suite vu l’importance que ce projet pourrait prendre en y ajoutant un volet pédagogique conçu spécialement pour l’anglais, langue seconde. Le reste fait partie de l’histoire...

Au fil du temps, Lucie a fait la connaissance de Linda Béland qui lui a raconté l’histoire de son fils Vincent, décédé dans un accident d’escalade, forçant ses parents à prendre la difficile décision de donner ou non ses organes, et ce, sans connaître ses volontés. L’histoire de Vincent est devenue un élément clé de l’unité pédagogique.

Presque au même moment, Doris Rainha, qui participait à l’expérimentation de l’unité pédagogique allait vivre l’improbable. Une de ses élèves, Stéphanie Tapp, fut fortement interpellée par l’importance du don d’organes et informa sa mère de sa décision de faire le don de ses organes si quelque chose lui arrivait. Après avoir refusé la demande de sa fille de signer sa carte, la mère finit par reconnaître qu’il s’agissait d’un geste altruiste et généreux. Deux semaines plus tard, Stéphanie est décédée dans un accident d’auto. Grâce au projet Chaîne de vie, les parents, encore sous le choc de ce destin tragique, se sont souvenus des volontés de Stéphanie et ont accepté de faire le don de ses organes. Quatre vies ont été sauvées.

L’histoire de Stéphanie a non seulement permis de confirmer la pertinence du projet Chaîne de vie, mais aussi de démontrer comment le dialogue en famille facilite la décision des proches et leur procure une certaine paix d’esprit et un peu de réconfort dans leur deuil.

L’unité pédagogique contient également une entrevue avec Hélène Campbell, une jeune transplantée de poumons. Puisque l’entrevue est menée par Josianne Sirois, on peut dire que la boucle a été bouclée!

Chaîne de vie, c’est une affaire de passion et de persévérance qui captive le cœur de tous ceux qui la connaissent.

Juin 2014
(À venir : Deuxième partie)

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