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Des élèves du programme Écopleinair de l’école secondaire l’Odyssée ont gravi le mont Valcourt. Leur objectif : souligner l’importance de l’éducation au don d’organes et de tissus en milieu scolaire. Une activité organisée dans le cadre de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe.

Par Sébastien Michon | Cet article a été publié originalement sur Le Val-Ouest le 29 octobre 2023.

En appui à Chaîne de vie

Les jeunes ont réalisé cette randonnée en appui à Chaîne de vie. Un organisme de bienfaisance qui a développé des programmes pour éduquer les jeunes de 15 à 17 ans au don d’organes et de tissus. À l’Odyssée, cette sensibilisation est offerte dans le cadre du cours d’anglais de 4e secondaire.

« Je suis en vie grâce au don d’organes »

L’organisateur communautaire Michel Benoit, qui travaille pour la Direction de la santé publique, est impliqué dans cette démarche. Cette dernière s’inscrit dans l’approche gouvernementale « École en santé » qui offre des interventions de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire.

Lors de ses visites, Michel Benoit est en mesure d’expliquer concrètement aux élèves l’importance du don d’organes. Lui qui a reçu deux fois une greffe de foie au cours de sa vie. « Je suis en vie et j’ai des enfants grâce au don d’organes. C’est sûr que c’est quelque chose qui me tient à cœur. »

« Une réflexion et un choix personnel »

Pour lui, c’est important que les élèves aient une discussion avec leurs parents sur la question. « Ça ne donne rien de juste signer sa carte [d’assurance maladie] si on n’en parle pas à ses proches. Donner ses organes, c’est une réflexion et un choix personnel. »

Dans le cadre de l’approche « École en santé », l’organisateur communautaire Michel Benoit rencontre les jeunes de l’Odyssée pour les sensibiliser au don d’organes. 

Participation au Défi

Au cours des deux dernières années, Michel Benoit est ainsi allé rencontrer les élèves en classe pour leur parler de son vécu et répondre à leurs questions. Il a toutefois décidé, cette année, d’aller un peu plus loin. Il a choisi, avec l’équipe du programme Écopleinair, de participer au Défi Chaîne de vie 2023.

Partout au Québec et à l’étranger, des personnes ont ainsi gravi des montagnes pour y porter le drapeau de l’organisme. « Il est important de se rappeler que sans donneur, et sans familles de donneur, il n’y a pas de vie sauvée. En éduquant mieux la population sur le contexte du don d’organes et en l’encourageant à faire part à ses proches de ses volontés, on facilite grandement une prise de décision qui doit se faire dans un contexte d’urgence et de grande détresse », explique Lucie Dumont, présidente fondatrice de Chaîne de vie.

Rôle primordial de l’éducation

À peine un peu plus de 1 % des personnes qui décèdent répondent aux critères qui permettent d’envisager le don d’organes (traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, noyade et suicide). L’éducation joue ainsi un rôle important. « Le don d’organes est un acte de générosité extraordinaire qui change des vies, crée des liens invisibles entre les familles et renforce la solidarité humaine », poursuit Lucie Dumont.

Randonnée sur le mont Valcourt : une réussite

Les organisateurs de la randonnée valcourtoise ont dû obtenir l’autorisation du propriétaire privé qui permet, une fois l’an, une randonnée en raquettes dans le cadre du Festi-val en neige.

En avant-midi, les jeunes ont construit des abris en équipe et participé à une activité d’observation en nature. La municipalité du Canton de Valcourt leur a ensuite gracieusement ouvert ses locaux pour l’heure du lunch. La montée s’est réalisée en après-midi.

« Tous nos déplacements se sont faits à vélo afin de contribuer au projet Carboneutre de l’école. C’est une belle collaboration des acteurs de différents milieux : santé, scolaire et municipal. Ce fut une belle réussite. Les élèves ont bien apprécié leur journée », rapporte Michel Benoit.

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